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Environnement

 protection_TerreQu'est-ce que l'environnement?

Les Géosciences sont une des pierres angulaires de l'environnement et les experts scientifiques en environnement ont le plus souvent été formés aux disciplines des Sciences de la Terre et de l'Environnement. Les raisons en sont multiples.

Une définition simple pourrait se limiter à "l'environnement c'est tout ce qui entoure l'homme". Mais plus précisément, l'environnement c'est l'eau, l'air, les sols et le sous-sol, les rapports de ces éléments entre eux ainsi que les rapports de tous ces éléments avec les organismes vivants.

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  • Paléontologie

     

    paléontologieQuelle est l'histoire de la vie sur Terre ?

    C'est à cette question essentielle que les paléontologues répondent. Ils y répondent par l'étude des fossiles, témoins de la vie passée. Cette discipline scientifique - la paléontologie - se situe au carrefour entre les Sciences de la Terre (les fossiles sont trouvés dans des roches sédimentaires) et les Sciences de la Vie (les fossiles sont d'anciens organismes vivants). A Dijon, le cursus à suivre pour une formation en paléontologie est celui des Sciences de la Terre et de l'Environnement : au niveau licence  puis au niveau Master, voire pour certains au niveau doctorat.

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  • Archéo-Géo-Sciences

     

    archeoA l'interface entre les Sciences de la Terre et l'Archéologie

    Il s'agit d'une discipline qui se place à l'interface entre les Sciences de la Terre et l’archéologie. Elle s'intéresse aux grandes questions scientifiques et sociétales actuelles, notamment celles qui interrogent le passé pour comprendre le rôle de l’Homme dans les changements environnementaux et climatiques, l’impact de ses activités sur les paysages, la biodiversité, la santé ou encore l’héritage des pratiques anciennes sur les environnements actuels.

    Une formation spécifique complète en Archéo-Géo-Sciences est proposée dans la spécialité de Master AGES (http://www.artehis-cnrs.fr/MASTER-AGES). Formation interdisciplinaire, elle vise à apporter les compétences archéologiques fondamentales à des étudiants issus de Licences scientifiques.

    Cette formation aborde des notions théoriques (géo-archéologie, archéologie environnementale, archéologie funéraire et archéologie spatiale) et permet aussi l'apprentissage d'outils techniques spécifiques (prospections géophysiques, SIG, géoarchéomatériaux, méthodes physiques, chimiques et biologiques pour l’environnement).

    Cette spécialité unique en France est reconnue à ce titre depuis 20 ans pour avoir formé bon nombre de cadres en archéologie préventive ainsi que des spécialistes en archéosciences et géoarchéologie dans les organismes publics et les sociétés privées. Les diplômés exercent les métiers de l’archéologie préventive, en particulier à l’INRAP ou dans de nouvelles sociétés privées (Archaeodunum, Eveha, Arkémine, paléoTime…) mais également dans des collectivités territoriales (PAIR-Alsace, Services archéologiques municipaux) : géoarchéologue, géomorphologue, micromorphologue, archéologue (technicien de fouilles, responsable d’opération de fouilles préventives), spécialiste en archéosciences et paléoenvironnements (archéozoologue, anthropologue physique), ingénieur SIG et de géophysique de surface, archéologue territorial (gestionnaire de l’archéologie et de la culture).

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  • Climatologie

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    Comprendre le climat et ses impacts

    Quels seront les effets du changement climatique sur la viticulture en Côte d'Or, sur les forêts de plaine en Bourgogne, sur la température de l'air à Dijon, au Sahel ou sur le Mont-Blanc ?

    Comment peut-on spatialiser les effets du climat à des échelles fines qui s'approchent du vécu et du ressenti de nos sociétés

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  • Biominéralisation

     

    La biominéralisation, c’est à dire la formation des minéraux par des organismes vivants, est un processus majeur des écosystèmes passés et présents. Elle est réalisée de manière contrôlée - et implique alors des organismes qui fabriquent un squelette ou un test (mollusques, coraux, coccolithophores, diatomées) – ou bien de manière passive ou induite. Dans ce second cas, la biominéralisation, co-produit du métabolisme, en particulier de la photosynthèse, est réalisée notamment par des algues ou des bactéries. Par rapport aux minéraux produits de manière inorganique, les biominéraux ont souvent des propriétés spécifiques de forme, de taille, de cristallinité, de compositions isotopiques et en éléments de trace, conduisant à la notion de bio-signature.

    Les biominéraux, tels que les stromatolithes, sont présents dans le registre fossile depuis l’Archéen : les plus anciens datent d'environ 3,5 milliards d'années et proviennent d’Australie occidentale et d'Afrique du Sud. Ce sont des bio-signatures importantes dont l’étude - sur le terrain et au laboratoire – permet de comprendre les premières étapes de l’histoire de la Terre et de son évolution. Ces bio-signatures sont également utilisées en exobiologie, pour l’identification de possibles vies extraterrestres.

    Dans nos travaux scientifiques réalisés au sein de l’UMR Biogéosciences, les approches de terrain (étude d’échantillons naturels) et de laboratoire (synthèse in vitro de biominéraux microbiens) sont réalisées de manière concomitante

     

    Biomin

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